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jeudi 28 mai 2009 à 09:48 dans Droit et culture | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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mardi 26 mai 2009 à 11:29 dans Le débat | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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mercredi 20 mai 2009 à 10:18 dans Le débat | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
lundi 18 mai 2009 à 10:04 dans Le débat | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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jeudi 14 mai 2009 à 10:00 dans Mots du droit | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
mardi 12 mai 2009 à 17:20 dans Le débat | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
C’est aujourd’hui chose acquise que de constater que la carrière de Chirico s’est scindée en deux parties très inégales. Inégales en temps : la première irait des années 1910 aux années 1920. La seconde concernerait le reste de son œuvre, c'est-à-dire jusqu’à sa mort en 1978. Mais inégales également en termes de qualité. À la période des débuts, dite « métaphysique », celle des compositions angoissantes, des places italiennes imprégnées du « stimmung » nietzschéen, s’oppose le temps de la redécouverte des Anciens et de ces drôles d’autoportraits. Assurément, ce sont les œuvres de jeunesse que la critique a retenues. L’attitude des surréalistes à l’égard de Chirico illustre cette dualité incontournable. Alors qu’ils adulaient les peintures de la première des périodes, la suite était rejetée en bloc.
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mercredi 06 mai 2009 à 08:37 dans Droit et culture | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Dans le cadre de la proposition de loi de simplification et de clarification du droit et d'allégement des procédures, les sénateurs ont accepté l’amendement déposé par le gouvernement reportant au 1er janvier 2011 la mise en place de la collégialité de l'instruction.
Mesure de bon sens ou nouvel enterrement de la collégialité ?
Le principe d’une instruction collective puise sa source dans le rapport de la commission d'enquête parlementaire dite « d'Outreau ». Cette dernière avait conclu à l’époque, non pas à la suppression du juge d'instruction, mais à l'institution d'une instruction collégiale dans le cadre de pôles de l’instruction. Cette proposition a été intégrée à la loi du 5 mars 2007 renforçant l'équilibre de la procédure pénale. La collégialité devait ainsi voir le jour au 1er janvier 2010, le temps pour le gouvernement de mettre en œuvre ce nouveau dispositif. Ainsi qu’on l’avait cependant observé avec clairvoyance, prévoir un système dont l’application était remise au 1er janvier 2010 témoignait d’un bel optimisme, sachant la durée de vie d'une loi de procédure (V. C. Guéry, La loi du 5 mars 2007 et l'instruction préparatoire, AJ Pénal 2007. 105).
La prédiction s’est depuis accomplie : le 7 janvier dernier le président de la République a annoncé lors de l'audience solennelle de début d'année de la Cour de cassation la suppression du juge d'instruction (V. la série de billets publiés sur ce blog en février et mars 2009, intitulée « L'instruction idéale selon... ») une fois que la commission de réflexion sur la justice pénale, présidée par Philippe Léger, aurait rendu son rapport proposant une réforme d'ensemble de notre procédure pénale qui devrait être élaborée au cours de l'année 2009. Or, C’est bien cette réforme attendue qui motive le dépôt de l’amendement et l’adoption par le Sénat. Dans l'exposé de l'objet de son amendement, le gouvernement indique précisément qu'« il n'est pas opportun que la réorganisation prévue par la loi du 5 mars 2007 s'effectue à la date prévue (…) ». Qu’il ne soit pas « raisonnable que la collégialité de l'instruction soit mise en œuvre pour une période susceptible d'être seulement transitoire » ne peut effectivement être compris que comme une mesure de bon sens.
L’on ne peut néanmoins s’empêcher de se demander si la collégialité verra jamais le jour et ce, pour deux raisons au moins.
Des raisons matérielles et budgétaires motivent au premier chef cet « ajustement » dans le temps. Le rapport de la commission des lois de l'Assemblée nationale reconnaît d’ailleurs que « les juridictions ne sont pas encore prêtes pour la collégialité de l’instruction, faute d’une anticipation suffisante des mesures nécessaires en termes d’affectations de personnels et d’organisation des tribunaux ». Le défaut de moyens matériels et/ou humains nécessaires à l’application de la collégialité ont déjà, par deux fois, étouffé dans l’oeuf le principe. Est-il besoin de rappeler que dès avant la loi du 5 mars 2007, la collégialité de l'instruction avait été prévue par la loi du 10 décembre 1985 portant réforme de la procédure d'instruction en matière pénale et écartée par la loi du 30 décembre 1987, puis instaurée par la loi du 4 janvier 1993… avant d’être supprimée avant son entrée en vigueur, en août 1993 !
Ces raisons budgétaires en dissimulent peut être d’autres, qui conduiront demain à renoncer tout à fait à la collégialité. Ainsi que l’affirme Catherine Giudicelli « l'annonce du président de la République de la suppression du juge d'instruction n'est-elle finalement pas l'aveu de l'incapacité à appliquer la réforme pourtant adoptée par les deux assemblées, les moyens semblant loin d'être acquis et apparaissant au demeurant largement sous-estimés ? » (Le juge d'instruction évoluera ou disparaîtra, AJ Pénal 2009. 68).
Ce sont ensuite les axes de la réforme annoncée qui conduisent à penser que la collégialité est mort-née. À en croire le président de la République, le juge d'instruction cèderait sa place à un juge de l'instruction qui contrôlerait le déroulement des enquêtes mais ne les dirigerait plus. Cette nouvelle institution judiciaire, le juge « de » l’instruction, dépouillé des fonctions d’investigation au profit d’un parquet enquêteur, aura-t-il encore besoin de travailler en équipe ? Le principe de collégialité posé dans la loi de 2007 reposait sur l’idée selon laquelle, pour éviter les erreurs d’un juge isolé, mieux vaut croiser les regards. Aussi la collégialité devait-elle s’imposer pour les actes les plus importants de l'instruction. La création d’un juge de l'instruction, intervenant seulement pour autoriser les mesures les plus attentatoires aux libertés individuelles (perquisitions, écoutes téléphoniques, détention provisoire) et pour contrôler la régularité et la loyauté des preuves, ce qui imposera au passage de revoir l’institution du JLD, ne semble pas imposer avec autant de force la collégialité. A moins que le transfert au parquet et aux services de police judiciaire des fonctions d'investigation impose la collégialité de… l’enquête au parquet !!!
Caroline Lacroix
Maître de conférences à l'Université de Haute Alsace
Membre du CERDACC
lundi 04 mai 2009 à 08:19 dans Le débat | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Lionel Miniato
Maître de conférences à l’Université de Toulouse – Centre universitaire Jean-François Champollion
Emmanuel Carrère, D’autres vies que la mienne, POL, 5 mars 2009, 309 pages.
jeudi 30 avril 2009 à 08:47 dans Droit et culture | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Jean-Michel Marmayou
Maître de conférences à l'Université Paul Cézanne, Directeur du Master professionnel de droit du Sport
Centre de droit du sport d'Aix-Marseille
mardi 28 avril 2009 à 07:57 dans Le débat | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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