« Quand il est né il pesait quatre kilos… Mais aujourd’hui, il pèse neuf kilos, et tu sais ce que c’est, ces cinq kilos de plus, c’est cinq kilos d’amour. Et pourtant, c’est léger l’amour !… et toi, qu’est-ce que tu lui as donné ? ». La leçon donnée par Marius à Panisse, que rappelait le doyen Cornu en droit de la famille, blâmait un père biologique qui s’était désintéressé de l’enfant.
La première chambre civile de la Cour de cassation, le 8 juillet 2009, a statué sur une affaire plus douloureuse, qui paraît s’éloigner de l’histoire de Fanny… et pourtant. Un enfant issu d’un accouchement sous X a été adopté en 2006 par un couple. Au décès de la femme qui avait demandé lors de son accouchement « que le secret de son identité soit préservé » (art. 326 c. civ.), les grands-parents biologiques, découvrant l’existence de l’enfant, ont demandé l’annulation de l’adoption et que l’enfant leur soit confié.
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